Quelle nuit!

Tout a bien commencé

L’idée est simple, une idée de Michel : refaire une petit vol de nuit pour garder la compétence. Pour ne pas être seul, un appel est lancé aux Volatiles. Rapidement, Michel est rejoint par Pierre R et José DeS. Bernard DeB de Lognes se joint à l’équipée

Michel suggère de sortir de notre circuit habituel (Melun, Orléans, Auxerre et Troyes) pour innover avec le nord. La première destination à laquelle on pense, Amiens, ne fonctionne pas la nuit en ce moment.

A) LFAY AMIENS GLISY B) 2018 Feb 06 08:04 C) 2018 Feb 28 10:00                            E) PHARE D’AERODROME HORS SERVICE

A) LFAY AMIENS GLISY B) 2018 Feb 09 11:41 C) 2018 Feb 28 10:00                              E) PCL HORS SERVICE

A) LFAY AMIENS GLISY B) 2018 Feb 09 11:44 C) 2018 Feb 28 10:00                             E) BALISAGE HORS SERVICE

On part...

Nous arrivons les uns après les autres avec bagages légers mais doudounes volumineuses. L’avion n’est pas là (ça arrive) mais grâce à Jean-François nous changeons de DR400 180 et prenons le Golf Lima. Nous voulons arriver à Melun avant la nuit. Départ à quatre donc dans le DR400. Raisonnablement chargé certes mais les vêtements chauds prennent du volume et polaires et doudounes remplissent l’habitacle. En effet pendant que l’un des pilotes tourne, les autres attendent dehors à côté des pompes à essence.

Pas une seule couche de protection n’est superflue !!!

Départ de Lognes et 15 minutes de vol pour arriver à Melun. Les passagers descendent et Pierre part le premier. Michel sera le second et José le dernier. Chaque passage prend une vingtaine de minutes et nous pouvons repartir tous ensemble, plein fait, vers 20h15. Il va être difficile d’arriver à Merville avant les 22h00 fatidiques, heure de fermeture du restaurant l’Hélice (sur l’aérodrome). José est aux commandes. C’est à Merville qu’il a fait une grande partie de sa formation aéronautique et il connait bien la plateforme.

...On arrive...

La MTO est parfaite, le temps très clair, l’air calme malgré un vent annoncé de 25 à 30 kts. Nous trouvons Merville même si l’aérodrome est peu visible (de nuit) si l’on n’est pas dans l’axe de la piste. Atterrissage sans problème et taxi jusqu’au parking de l’aéroclub. Le restaurateur a eu la gentillesse de nous attendre et nous nous attablons pour une dégustation (souris d’agneau et flageolets) rapide et revigorante. Nous rencontrons le président de l’aéroclub de la Lys que nous invitons à prendre un café en notre compagnie. Discussion aéronautique, visite de l’aéroclub, accueil chaleureux. En tout cas nous reviendrons sur Merville avec les volatiles ; on stationne l’avion devant la porte du restaurant !

Il est temps de repartir, la température a fraichie mais les étoiles sont toujours aussi brillantes dans la nuit claire.

...On repart...

C’est à Pierre de prendre les commandes pour repartir. Nous n’avons pas d’horaire mais il est déjà 23h00 et nous avons deux heures de vol devant nous. Nous nous installons avec enthousiasme pour entamer la suite de notre périple.

Prêts à partir, José promène sa lampe sur l’aile et nous apercevons des traces de givre. L’un d’entre nous descend dans le froid et confirme qu’il y a des petites traces de givre sur les deux ailes et sur la gouverne de profondeur. Les traces sont faibles mais bien réelles.

Discussion dans l’habitacle : que faire ? Nous passons en revue les diverses possibilités pour faire face à cet imprévu. Partir ou ne pas partir ? That is the Question !

...Pas!

Dans nos esprits de pilotes du dimanche : givrage même léger = grand danger. Nous décidons de ne pas repartir et de rester sur place ! Reste à trouver un hôtel et un taxi éventuel. 

Nous appelons l’Hôtel Merville Airport situé juste en face de la tour. La sonnerie dure un peu. La réception est fermée depuis 20h30. Personne n’habite sur place. Par chance nous arrivons à joindre la propriétaire qui, très surprise mais de bonne grâce, accepte de venir de son domicile pour nous ouvrir la réception et nous donner des chambres !!

Les discussions vont bon train. La patronne nous offre une bière vespérale et nous finissons la soirée, certes frustrés mais réconfortés par l’accueil des uns et des autres.

Retour!

Le lendemain un petit déjeuner copieux (du moins pour certains qui reprennent quatre fois du pain beurré !!) nous aide à préparer les vols suivants. Nous décidons de poursuivre, de jour, le périple prévu de nuit et nous revenons tranquillement avec une visibilité modeste en faisant de jour ce que nous devions faire de nuit. Deux belles branches qui s’achèvent vers 13h30 à Lognes. Bien que la sortie n’ait pas été ce que nous espérions, nous sommes, tous les quatre, contents de l’avoir faite dans une excellente ambiance et en ayant encore et toujours vécu de nouvelles expériences!

Que serait une sortie des Hiboux ou des Volatiles, même impromptue, sans imprévu ?